lundi 19 septembre 2011

Bright Angel

La journée d'aujourd'hui a été consacrée à l'exploration plus approfondie du Grand Canyon. Plusieurs heures de marche autour et dans le canyon. Pour ma part, j'ai entrepris de parcourir quelque cinq kilomètres à l'intérieur du canyon sur la piste la plus populaire de l'endroit et qui porte le nom de Bright Angel. Il s'agit en fait des deux premiers kilomètres et demie (j'ai fait l'aller-retour) d'une piste de randonnée qui se rend tout au fond du canyon sur les rives du fleuve Colorado, quinze kilomètres au total. Certains tronçons peuvent être vertigineux, puisque d'un côté de la piste, on a la paroi de la falaise et de l'autre côté, c'est le précipice. Il faut donc bien regarder où on met le pied. Mais cette vigilance est récompensée par le sentiment très fort d'être au coeur du fameux canyon. Et il y a évidemment la beauté de celui-ci qui ne nous quitte pas. Je n'en ai pas rencontrés sur le chemin, mais il arrive qu'on puisse croiser des mulets. Dans un tel cas, il faut se coller à la paroi et laisser le mulet passer du côté du précipice. Celui-ci en a déjà vu d'autres.


Durant la remontée, j'ai été dépassé par un couple de Québécois qui revenaient du campement sur le bord du Colorado. Ils y étaient arrivés la veille et y avaient passé la nuit. Il est en effet impossible de descendre au fond du canyon et de revenir durant la même journée. Il faut y mettre deux jours. Ces deux Québécois m'avaient l'air pas mal en forme pour leur âge. Bien que je ne leur aie pas demandé cette information, ils étaient certainement dans la soixantaine avancée. Je trouve ça encourageant et ça nous montre qu'il n'y a rien de si terrible à vieillir. J'espère tout simplement pouvoir continuer à garder la forme comme eux.

Pendant que j'explorais le Grand Canyon de l'intérieur, mes compagnons de voyage faisaient de même en suivant la corniche. Je les ai d'ailleurs rejoints et, après une bonne bière, nous avons continué notre ballade en admirant des points qui peuvent changer beaucoup au fur et à mesure qu'on se déplace.


A neuf heures trente, j'étais déjà au lit. La journée a été dure, non pas seulement à cause de l'exercice qui, somme toute, n'était pas si exigeant, mais surtout à cause du soleil qui tape dur ici.  On ne soupçonne pas alors que durant la soirée, il faudra mettre un coton ouaté et peut-être même un survêtement. Car il faut savoir qu'ici, les écarts de température sont importants. S'il peut faire de 26 à 28 degrés le jour, le soir et la nuit, la température baisse aux environs de 6 à 8 degrés, Celcius bien sûr.

L'aventure du Grand Canyon se termine aujourd'hui. Direction Las Vegas.

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